Les modalités de partenariats entre professionnels de l’addictologie et de la justice sont à adapter aux différents types de personnes reçues en soins obligés.
Bonne réponse !
Mauvaise réponse
Il apparaît nécessaire de distinguer :
- Les personnes consommatrices ponctuelles ou à risques, pour lesquelles une rencontre avec les professionnels de l’addictologie est souhaitée pour permettre la délivrance de messages de prévention et de réduction des risques ;
- Les personnes dont les usages réguliers ont donné lieu à des infractions et qui nécessitent un suivi plus continu ;
- Les personnes dont les vulnérabilités multiples, les comorbidités addictives et psycho-pathologiques lourdes en font des multi-réitérants avec risque élevé d’incarcération et pour qui une coordination renforcée santé/justice en pré-sentenciel, soit en post-sentenciel est souhaitable.
Ainsi, afin de soutenir une prise en charge pertinente, il est indispensable de ne pas déterminer un parcours a priori mais bien d’explorer en détails les priorités et les stratégies d’articulation pour l’adapter aux différents types de personnes reçues en soins obligés.