La récidive est le versant judiciaire de la rechute.

Dans la relation santé-justice, certains concepts génèrent de la confusion parce qu’ils sont employés comme des synonymes alors qu’ils recouvrent des réalités différentes. C’est particulièrement le cas des mots « récidive » et « rechute » (la distinction « récidive judiciaire/ récidive médicale » étant parfois employée). L’emploi de ces faux-amis peut donc générer des malentendus, notamment sur les objectifs et sur les missions de chaque secteur. 

Ainsi, la récidive légale renvoie à une première condamnation suivie de la commission d’un second délit similaire au précédent (ou un délit assimilé), dans un délai de cinq ans après la première condamnation. En matière criminelle, il s’agit d’un crime commis après une première condamnation pour un crime ou un délit puni de 10 ans de prison. Dans tous les cas, la récidive fait encourir le double des peines prévues (ou la perpétuité pour un crime puni de 20 ou 30 ans de prison).

Dans le langage commun, la récidive désigne le fait, pour une personne déjà condamnée d’être à nouveau sanctionnée pour des faits commis après cette première condamnation.