Données contextuelles liées à l'abus d'alcool

Les délits routiers liés à l’alcoolémie constituent la première cause d’infraction délictuelle au code de la route. Il y a environ quinze fois moins de délits routiers liés aux stupéfiants qu’à l’alcool.

La conduite en état alcoolique hors récidive est souvent traitée dans le cadre de procédures rapides, en particulier l’ordonnance pénale et la composition pénale. Toutefois, les délits routiers liés à l’usage d’alcool ou de stupéfiants sont aussi de plus en plus souvent sanctionnés par des peines d’emprisonnement comprenant une partie ferme. Cette sévérité accrue est liée à la part importante d’infractions sanctionnées en lien avec des circonstances aggravantes (multiplicité d’infractions et de récidives alourdissant la peine prononcée).

Dans le cas des violences conjugales, le passage à l’acte ne peut être réduit à des problèmes psychiatriques, de consommation d’alcool ou de stupéfiants. Toutefois, l’alcoolisation de l’auteur lors des faits est fréquente et révèle souvent une consommation régulière, justifiant une réponse pénale spécifique et une mobilisation sur cette problématique, d’autant qu’il s’agit d’une caractéristique assez répandue chez les auteurs de ces violences.