Vous êtes dans le chapitre :
7

Le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP)

4 Leçons
Lexique

Définitions pouvant être utiles à votre bonne compréhension

N’hésitez pas à cliquer pour découvrir la définition

Ressources utiles

Ressources pouvant être utiles à votre apprentissage

N’hésitez pas à cliquer pour aller plus loin

  • Référentiel de la méthodologie de l’intervention des SPIP (RPO1)

  • Être conseiller pénitentiaire d'insertion et probation

  • Site de l’École nationale d’administration pénitentiaire

Espace membre

Devenez membre

En créant votre compte gratuitement, vous avez accès à un parcours personnalisé et une expérience optimisée.

Faites votre choix

Rôle, missions et méthodes d’intervention des SPIP

Rôle, missions et méthodes d’intervention des SPIP

 

L’article D572 du code de procédure pénale dispose que « dans chaque département, est créé un service pénitentiaire d’insertion et de probation, service déconcentré de l’administration pénitentiaire » qui assure le contrôle, l’évaluation et la prise en charge des personnes placées sous-main de justice, en milieu ouvert et en milieu fermé.

Le SPIP intervient dans le cadre du service public pénitentiaire. Il est composé de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) placés sous l’autorité de directeurs pénitentiaires d’insertion et de probation, mais également d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des psychologues et des assistants de service social.  

La circulaire du 19 mars 2008 relative aux missions et aux méthodes d’intervention des services pénitentiaires d’insertion et de probation précise que le SPIP « participe à l’exécution des décisions et sentences pénales, au maintien de la sécurité publique et doit s’organiser de manière à lutter efficacement contre la récidive en favorisant la réinsertion des personnes ». En effet, les CPIP participent à la préparation et à la mise en œuvre des mesures d’insertion et des dispositifs de prévention de la récidive prévus par les lois et règlements, en déterminant, à travers une évaluation approfondie de la personne suivie, un plan d’accompagnement de la personne et d’exécution de la peine, tel que décrit dans le référentiel des pratiques opérationnelles (RPO1).

Plus précisément, dès le début et tout au long de la prise en charge, les CPIP procèdent à une évaluation globale de la situation de la personne prise en charge en portant une attention particulière aux facteurs de risque et de protection ainsi qu’à son niveau de réceptivité. Cette évaluation vise à dégager les axes de travail prioritaires et à définir un plan individualisé d’accompagnement et d’exécution de la peine. Ce plan d’intervention est destiné à renforcer la motivation au changement, à favoriser les opportunités sociales d’insertion et à développer les capacités et compétences personnelles favorables à une sortie de délinquance. 

Le référentiel des pratiques opérationnelles (RPO1) a consacré l’approche motivationnelle comme méthodologie de l’intervention du SPIP dans la prise en charge des personnes qui lui sont confiées. Cette approche permet de faire émerger, développer et renforcer la motivation au changement. Elle aide l’individu à résoudre lui-même son ambivalence face au changement et paraît ainsi particulièrement opportune pour travailler autour de l’adhésion aux soins.

 

Bravo !

Vous avez terminé ce chapitre

Les acteurs judiciaires

Mot de passe