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Drogues dures, drogues douces ?
Les termes « drogues dures » et « drogues douces » sont très souvent employés par le grand public pour catégoriser les drogues. Les drogues dures – héroïne, cocaïne, crack, citées généralement- entraîneraient une plus forte dépendance et seraient plus toxiques que les drogues douces (cannabis, tabac, alcool…).
Cette classification, très binaire, place sur le même niveau des produits aux caractéristiques pharmacologiques différentes, et réduit la dangerosité d’un produit à sa seule dangerosité pharmacologique. Or, il est bien établi que d’autres paramètres entrent en jeu, relatifs à la personne, au contexte d’usage et au mode d’usage notamment.
Il n’y a donc pas de bonnes ou de mauvaises drogues, de drogues « dures » ou de drogues « douces » : elles provoquent toutes des méfaits et des bienfaits. Le secteur de l’addictologie considère plutôt qu’il existe des usages plus ou moins dommageables pour la personne, quel que soit le produit.
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La dangerosité pharmacologique : un paramètre parmi d’autres
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