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Le secteur médico-social : les dispositifs ambulatoires

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  • Synthèse « Les CSAPA référents en milieu pénitentiaire : vers une meilleure identification », Fédération Addiction, mars 2019

  • Rapport d’enquête « Agir en réduction des risques en CSAPA et en CAARUD », Fédération Addiction, 2015

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Les Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA)

 

Les CSAPA s’adressent aux personnes ayant une consommation à risque, un usage nocif ou une dépendance, ainsi qu’à leur entourage. 

Ils ont 4 missions obligatoires :

  1. L’accueil, l’information, l’évaluation médicale, psychologique et sociale, l’orientation de la personne ou de son entourage ;
  2. La réduction des risques ;
  3. La prise en charge médicale, psychologique, sociale et éducative. Elle comprend le diagnostic, les prestations de soins, l’accès aux droits sociaux et l’aide à l’insertion. Les CSAPA assurent le sevrage ambulatoire et son accompagnement, la prescription et le suivi des traitements médicamenteux liés aux addictions dont font partie les traitements de substitution aux opiacés ;
  4. La prévention.

 

Et des missions facultatives :

  • La prise en charge des addictions comportementales ;
  • L’intervention précoce en direction des jeunes consommateurs, via le dispositif des Consultations jeunes consommateurs ;
  • L’intervention en direction des personnes détenues ou sortant de prison (par l’accompagnement pendant la détention ou la mission de CSAPA référent en milieu pénitentiaire).

 

Les CSAPA sont composés d’équipe pluridisciplinaires associant des professionnels de santé (médecins, infirmiers, psychiatres, psychologues) et des intervenants sociaux (assistants sociaux, éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, conseillers en économie sociale et familiale…) agissant en complémentarité, dans une perspective d’accompagnement global de la personne.

Le CSAPA propose un travail sur la consommation, une démarche de « projet » voire d’objectifs visant la réduction ou l’arrêt de tout ou partie des consommations. 

La mission de réduction des risques en CSAPA est transversale et se décline de manière diverse selon les structures. Elle s’incarne notamment par l’affichage d’informations de réduction des risques, la délivrance de traitements de substitution aux opiacés, la mise à disposition de matériel stérile, des entretiens individuels ou collectifs. Cette mission de RDR se décline également par la place qui est donnée à la parole de la personne accompagnée et à ses savoirs expérientiels, mais aussi par les dispositions réglementaires visant à favoriser la participation des personnes. 

Les CSAPA peuvent, à ce jour, être à gestion associative (la majorité) ou hospitalière. 

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Les acteurs de l’addictologie

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