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Historique de la structuration du dispositif de prise en charge en addictologie

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Introduction

 

Durant de longues décennies, la prise en charge des personnes alcoolo-dépendantes et des personnes toxicomanes s’est organisée autour de deux dispositifs distincts, qui se sont construits parallèlement. Le tabac est quant à lui resté longtemps en marge, ne faisant l’objet d’une véritable politique de prévention et de prise en charge qu’à partir du début des années 1990, avec la loi Evin.

 

Quelques dates clés

La loi du 31 décembre 1970
Fonde le secteur des soins en toxicomanie et régit encore actuellement la politique française en matière d’addictions.
La loi du 30 juin 1975
Consacre l’autonomie du secteur social et fonde un secteur intermédiaire : le secteur médico-social.
La loi du 2 janvier 2002
Institue notamment les Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
La loi de santé du 9 août 2004
La réduction des risques entre dans le droit.
Le décret du 19 décembre 2005
Précise les missions des Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) (entré en vigueur le 1er janvier 2006)
La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) de 2009
Officialise la mise en place des trois grands pôles d’acteurs que sont le secteur de la santé de ville, le secteur médico-social et le secteur hospitalier.
La loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016
Dernière loi ayant marqué le secteur de l’addictologie, elle inscrit la notion de « réduction des risques et des dommages » et sécurise ,notamment les actions de réduction des risques, en protégeant les intervenants d’éventuelles poursuites pénales.

 

Les structures spécialisées dans la prise en charge des problématiques liées à l’alcool sont créées par une circulaire du 30 novembre 1970 sous le nom de « Centres d’Hygiène Alimentaire » (CHA). Ces petits établissements à gestion associative ou hospitalière, essentiellement composés de médecins généralistes, s’appuient sur un programme thérapeutique diététique et alimentaire pour aider les buveurs excessifs à modérer leur consommation. L’idée était qu’une meilleure alimentation devait permettre d’éviter les consommations d’alcool problématiques. La clinique de l’alcoologie se construit ainsi en positionnant le traitement des problématiques d’alcool sur un registre médical et nutritionnel, les personnes vulnérables au produit devant s’en séparer pour aller mieux.

Le dispositif de soins en toxicomanie trouve son origine dans la loi du 31 décembre 1970 qui crée les « Centres Spécialisés de Soins aux Toxicomanes » (CSST) offrant une prise en charge médico-psycho-socio-éducative gratuite, confidentielle et anonyme aux personnes.

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